6 conseils pour mieux vivre les premières semaines d’un deuil
Mieux vivre les premières semaines d’un deuil : les 6 conseils de Lindsay
Faire face au décès de ses parents est dans l’ordre logique des choses. Assez tôt, on sait qu’on n’est pas éternel et qu’un jour ou l’autre, nos parents ne seront plus là. Et pourtant, si vous lisez cet article c’est que le décès de votre père ou de votre mère est arrivé trop tôt. Ou de façon soudaine, injuste. Ou tout simplement que vous avez du mal à traverser ce deuil.
Lindsey Robertson perd sa mère atteinte d’un cancer quand elle a 36 ans. Vous avez découvert son histoire au cours de cet été à travers une série de Travaillant à New-York et vivant à 100 à l’heure, elle témoigne dans ses articles de la manière dont elle a vécu le décès de sa mère. Au cours de cet été, nous avons décidé de vous partager une série d’articles qu’elle a rédigé pour la célèbre plateforme de blogging, Medium. Vous pourrez les lire en version originale ici.
Deuil d’un parent : quelques conseils pour traverser les premières semaines
Les circonstances qui entourent le décès d’un proche, les traditions de la famille, aussi bien culturelles que religieuses, varient tellement d’un cas à l’autre que nous donnons ici des conseils généraux, dans lesquels nous espérons que vous pourrez puiser.
1. Demandez de l’aide
Quand ma mère est décédée, je me suis centrée sur moi-même et ai pensé à chaque erreur que j’avais pu commettre, que ce soit mon oubli de retranscrire sur sa notice nécrologique les personnes qui lui étaient les plus chères, ou avoir le sentiment de n’avoir pas organisé son enterrement “correctement”. J’ai même commencé à m’infliger un stress supplémentaire, nullement nécessaire quand j’y repense aujourd’hui, venant de ma volonté de tout faire seule.
En général, tout faire seul n’est pas une bonne chose, et s’il existe bien un moment dans notre vie où nous avons besoin du soutien de nos amis ou de notre famille, c’est bien quand nous perdons un parent. Mettez de côté tous vos complexes et prenez toute l’aide qu’on peut vous donner. Ne pensez pas que vous “devez” quelque chose en retour. S’ils veulent vous aider, c’est qu’ils ont envie de vous donner de leur temps. Dites simplement OUI.
“Je pense que les gens désirent réellement aider, sont ravis d’être sollicités, et ne proposent pas toujours ce qu’ils voudraient donner par peur que ce ne soit pas approprié”
Bennett M, auteur, a perdu sa mère à 35 ans.
2. Appuyez vous sur votre entourage
Je suis sûre d’avoir fait une chose de bien : quelques heures après avoir perdu ma mère, j’ai appelé ma meilleure amie. Elle a pris un avion de Caroline du Nord pour passer quelques jours avec ma famille, a préparé les petits déjeuners chaque matin et a pris soin de nous. Ce fut un cadeau inestimable et ma famille s’en souvient encore aujourd’hui : “Qu’aurions-nous fait sans Amanda?”
On a souvent un ami organisé, celui qui agit, “L’expert de la logistique”, comme dirait Rebecca Soffer, co-fondatrice de Modern Loss. “Acceptez l’aide de cet(te) ami(e) s’il (elle) se propose de vous aider. Ecrivez une liste avec lui (elle) de ce qui reste à faire, ou à déléguer. Envoyez un mail, ou appelez votre entourage si besoin. Demandez-leur ce que chacun peut faire”.
Ces personnes qui vous viennent en aide peuvent aussi bien être vos ami(e)s ou les ami(e)s de vos parents, ou même un membre de votre famille. Même si vous ne connaissez pas bien cette personne, vous pouvez toujours accepter leur aide. Faites confiance aux personnes qui veulent vous aider. Et n’oubliez pas : s’ils ne voulaient pas vous aider, ils ne se proposeraient pas.
Si vous êtes perplexe, demandez-vous ce que votre parent aurait voulu.
Si vous avez de la chance, votre parent vous aura donné des indications sur leurs dernières volontés, que ce soit l’organisation complète de leur enterrement ou leur simple souhait d’être incinéré(e). J’ai posé ces questions à ma mère quelques semaines avant sa mort, et j’ai pris des notes. Elle voulait être incinérée et enterrée dans un cimetière précis. Elle voulait des fleurs roses à son enterrement. Elle voulait qu’une chanson spécifique soit chantée. C’est tout ce que j’ai pu savoir, mais au moins ça nous a donné de précieuses indications sur la marche à suivre.
“Ne culpabilisez pas. Digérez son départ mais ne restez pas bloqué(e) sur ce que vous n’avez pas fait, ou auriez pu mieux faire lors de leurs derniers jours, ou sur votre relation avec lui (elle) pendant leur vie.”
Jen, a perdu sa mère à 24 ans.
Pour ce qui est du reste, nous avons agi en se fiant à sa personnalité. Par exemple, notre mère était une personne discrète, calme. Elle adorait tout ce qui était DIY : la couture, le tricot, la cuisine, la pâtisserie, fabriquer des choses elle-même. Elle adorait la musique, la nature et le camping. Elle s’était convertie au catholicisme assez tard et adorait aller à la messe. Elle avait été infirmière en soins pédiatriques intensifs pendant près de 30 ans. Nous avons donc pris en compte ces éléments du mieux que nous avons pu pour avoir un service dans sa paroisse, suivi d’une réception lors de laquelle les personnes présentes ont fait des donations au service de pédiatrie intensive, un arbre a été planté en son honneur, et le groupe de musique de mon frère a joué dans le jardin de notre maison de famille.
Si vos parents n’ont pas donné de détails sur leurs souhaits, établir une liste de choses qu’ils aimaient peut vous aider pour essayer de les incorporer dans la manière dont vous choisirez de les commémorer.
3. N’essayez pas à tout prix de tout faire à la perfection
Je ne suis certainement pas la personne la mieux placée pour vous donner des conseils, sans doute parce que je suis toujours très contrariée d’avoir oublié dans son avis de décès de nommer une personne très importante pour ma mère. (Petit conseil : si vous choisissez d’écrire un avis de décès, demandez à ce que d’autres personnes le relisent !) Toutefois, vous devez accepter que vous ferez des erreurs, que certaines choses n’iront pas comme vous l’auriez souhaité, et vous aurez probablement des regrets dans les années qui suivront sur la manière dont vous aurez géré les choses, mais rien de tout cela ne voudra dire que vous aurez moins aimé vos parents.
Je suis toujours énervée par le fait que Walgreens ait mal imprimé nos albums de photo pour l’enterrement de sorte que la photo de couverture n’était pas cadrée. Quand je repense à ça, je me dis “Elle méritait mieux que ça”, mais vous devez lâcher prise et accepter. En réalité, je sais qu’elle aurait ri…
Soffer dit la même chose: “Tout ce que vous pouvez faire c’est prendre des décisions avec les informations dont vous disposez à l’instant T. Sachez aussi que tout se passera bien. Prenez des décisions et avancez”.
“Je me souviens de cette image de la marguerite qui éclot dans une marre de boue – de merveilleuses choses naissent de cette perte profonde, et douloureuse”
Kate Spencer, auteure de “The dead mums’ club”, a perdu sa mère à 27 ans.
4. Donnez une chance aux personnes qui ne sont pas de votre famille de faire le deuil avec vous
Le décès de vos parents peut facilement être vu comme quelque chose qui vous affecte VOUS. Ou, du moins, qui affecte votre famille. Et c’est le cas. Vous aviez une place très importante dans la vie de votre mère/père. Mais il est aussi important de se souvenir du rôle, de la place que votre parent occupait dans la vie de leurs ami(e)s, collègues, voisins, et communauté plus largement.
Dans la plupart des cas, de nombreuses qui ne font pas partie de votre famille seront aussi très affectées. Il est possible que vous ne les connaissiez même pas. Si vous le souhaitez, faites savoir au plus grand nombre de personnes qu’elles sont les bienvenues pour faire le deuil avec vous. Une chose que nous avons faite a été de laisser notre porte d’entrée ouverte, mettre des fleurs qui venaient d’arriver sous notre porche, et laisser un mot disant que nous accueillons des visiteurs les quelques jours qui ont précédé l’enterrement. Quelques personnes sont venues chez nous pour nous apporter de la nourriture et nous ont raconté des histoires et ont pleuré avec nous. Cela ne va pas forcément fonctionner avec tout le monde, mais je sais que ça a été bénéfique pour nous.
5. Accordez-vous une pause !
Après l’enterrement de ma mère, j’ai pu rester une semaine dans ma ville natale, faire de longues balades dans les bois et faire du canoë dans les rivières avec ma famille. Prendre du temps pour digérer le traumatisme que nous avions eu à surmonter avant de revenir à un rythme quotidien effréné a été une excellente décision. Si ce n’est pas une option pour vous, prendre du temps pour se reposer peut être bénéfique dans les quelques semaines ou mois ayant suivi le décès. (…)
“Si vous avez envie de pleurer, pleurez. Si vous avez envie de rire, riez. Si vous avez envie crier ou d’exprimer votre rage à tout l’univers, faites seulement ce qui vous fait du bien. Personne ne vous jugera. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise manière de faire son deuil.”
Bex, a perdu sa mère à 30 ans.
Lisez les cartes de condoléances et messages que vous recevez. Ils sont réellement réconfortants. Encore plus réconfortant ? Vous n’être pas du tout obligé(e) de dire merci. Vous pouvez, bien sur, si vous voulez. Mais vous n’avez aucune obligation.
6. Souvenez vous que le deuil peut marquer le début d’une nouvelle étape dans votre vie
Quand je suis “redescendue sur terre” après le décès de ma mère, j’ai été surprise de voir à quel point le monde semblait différent. Nous connaissons tous ce sentiment étrange de voir tout le monde vivre leur quotidien comme si tout était normal, alors que rien ne parait normal, mais j’ai aussi commencé à me rendre compte que j’avais plus d’empathie pour les inconnus. J’ai commencé à imaginer que chaque inconnu que je voyais ou avec qui j’interagissais venait lui aussi de perdre sa mère. Alors que cet état de “sur-empathie” diminuait d’année en année, je peux toujours y revenir. (Et je n’aurais pas non plus peur de pleurer en public.)
Je suis aussi devenue plus consciente du fait que la vie est vraiment courte et ai opéré des changements majeurs en conséquence. Même si cela peut faire très cliché, cela fait partie des choses qui doivent être vraiment prouvées pour vraiment les assimiler. J’aimerais toujours avoir ma mère et j’aimerais que ma mère soit toujours en vie, bien sûr. Mais sa mort a fait de moi une meilleure personne sur de nombreux aspects. Je me sens aussi bien plus à même d’aider et de conforter les autres vivant un deuil. Quelque chose a vraiment fait tilt sur ce point, parce que parmi les nombreuses personnes m’ayant fait signe, un grand nombre d’entre elles avaient perdu un proche.
Aussi, je n’ai jamais su ce que j’étais capable de gérer jusqu’à ce que cette tragédie ne se produise. Avant le décès de ma mère, je répétais beaucoup avec amusement que j’étais “une fleur délicate” et “toujours une enfant”. Je fais toujours aujourd’hui des blagues similaires (surtout la première). Mais maintenant, je sais que si quelque chose me tombe dessus, je peux parfaitement y faire face. Et vous aussi le pouvez. Vous pouvez gérer la situation. Après tout, cela va nous arriver, à tous et sans exception.
Enfin, il existe de nombreuses ressources complémentaires que vous pouvez consulter en ligne comme la checklist “What to do when a loved one dies” (Que faire quand un proche décède) de Consumer Reports ou encore le “Guide parfait pour planifier un enterrement” de VeryWell Health.
Lindsay Robertson
Cet article est le dernier de la série de témoignages de Lindsay Robertson. Vous pouvez retrouver le précédent ici.
Photo de l’article : Juliet Furst
Merci beaucoup pour ses conseils.
Je viens de perdre ma mère il y a 2 jours. J’ai 39 ans et pourtant, je me sens comme un enfant perdu. Ces conseils partagés ici sont très précieux.
Merci Kevin pour votre message. Il n’y a pas d’âge pour être bouleversé par la perte d’un être cher…
Nous vous souhaitons beaucoup de courage dans cette épreuve.
Toutes mes pensées vous accompagnent, vous et votre mère, en ces moments douloureux.
Bonjour,
Tant que l’on a.pas connu cette situation on ne peut pas vraiment comprendre.
Ma petite maman d’amour est décédée il y a 1 semaine à cause du cancer qui l’a dévoré, )je ne comprends pas qu’on puisse envoyer une fusée dans l’univers mais pas irradié cette saloperie de cancer)…c’est un sentiment effrayant, mon compagnon est là, et moi je suis là pour mon papa quand je peux…
Merci pour votre témoignage, on se sent moins seule
Valérie
Ma petite Maman d’amour, je l’appelle moi aussi ainsi, est décédée de cette foutue maladie aussi qu’est le cancer, le 27 avril 2021.
Comme vous dites, on ne sait les choses que lorsqu’on les vit.
Je ressens cela comme un saut dans le vide. Plus personne à bord, plus de pilote. Mon papa est perdu est je l’épaule tous les jours.
Courage à nous tous et nous toutes.
Recevez toute mon amitié,
Stephanie
Courage Kevin, ma maman nous a quittée il y a 2 semaines a l’age de 68 ans, beaucoup trop tôt! C’est extrêmement dur mais il faut continuer à vivre pour vos enfants, votre compagne et ne pas sombrer, c’est la dernière chose que votre maman voudrait.
Merci pour vos précieux conseils. Ma maman a perdu son combat contre le cancer il y a 2 semaines et c’est tellement dur!
J ai perdu mon papa le 21/09 et depuis je me sens terriblement seule
J’ai perdu ma maman le 11 octobre 2021 elle avait 61 ans .
J’ai beaucoup de mal à accepté tout ça . c’était tellement brutale.
C’est aussi tout ressent , je pleure a l’intérieur car je ne peux pas baisser les bras j’ai 4 magnifique enfants qui sont ma force dans cette douleureuse épreuves .
Mauna, continuez à puisez dans l’énergie de vos enfants si cela vous aide. Ils sont une formidable source de joie et donnent du sens à la vie. Mais n’oubliez pas pour autant d’accepter votre vulnérabilité et d’écouter vos émotions. 61 ans est un jeune âge pour quitter ce monde et vous avez le droit d’être bouleversée.
En 10 mois j’ai perdu mes deux parents, j’ai tout faux, culpabilité, perfection, rumination du passé. Je suis vraiment paumée, je vais essayer de suivre vos conseils pour aller un peu mieux.
Merci
Bon courage à vous. Nous espérons que ces conseils pourront vous aider mais ne pouvons malheureusement pas vous promettre que cela sera facile… Ne soyez pas trop dure envers vous-même et osez croire que le temps apaisera petit à petit votre douleur.
J’ai 20ans. Ma mère est morte en août d’un cancer du sein. Je n’ai pas pu être à son lit d’hôpital mais j’eus l’occasion de lui parler une dernière fois au téléphone avant qu’elle meurt dans la nuit. Déjà atteinte de plusieurs maladie mentales, je suis devenue invivable pour mon compagnon qui fait tout mais ne parvient pas à me rendre heureuse. Je fais des études que je suis sur le point d’abandonner.
Tout cela pour dire que vous n’êtes pas seuls.
Courage à vous, je vis la même chose, j’ai perdu ma maman d’un AVC il y a 9 mois et mon père d’un cancer il y a une semaine.. J’imagine que seuls le temps et la foi pour ma part aideront..
J’ai du mal à trouver des témoignages comme le mien. Ma mère est décédée en mars. Soit par une chute soit par un arrêt cardiaque que j’ai probablement déclenché. Ce serait long à raconter mais mon père était sorti alors qu’il perdait un peu la tête. J’ai appelé ma mère et je l’ai un peu accablée et je l’ai entendu chuter au téléphone. La culpabilité est 1 étape normale mais hélas ma culpabilité est bien réelle donc dure de vivre avec
J ai perdu ma maman le 15 octobre 2021, j ai l impression d etre dans une situation irréelle et pourtant …Je l ai accompagné jusqu’à son dernier souffle et je lui ai témoigné l amour que j eprouvais à son écart en lui en sonnant et pourtant je me dis que j aurais pu faire plus…Je passe beaucoup de moments dans la journée à pleurer et mes nuits sont courtes.
C etait la femme de ma vie je l aime tellement, j ai le cœur qui saigne.
J’ai 24 ans, je viens de perdre ma maman, sa fera 2 semaines jeudi.
Je me sens tellement seul et démuni face à cet situation… Elle avait 48 ans.. depuis j’ai l’impression de tout faire à l’envers
Malgré mes enfants, j’ai comme même l’impression de faire n’importe quoi
Bonjour, moi j’ai perdu ma mère (qui était tout pour moi elle a joué l’enrôlé de père de mère et de meilleure amie) la semaine dernière même si j’ai pu l’accompagner durant ces derniers jours (elle avait un cancer qui s’est généralisé depuis plusieurs mois et a eu une pneumonie il y a deux semaines qui a fini par l’ emportée) c’est très très dur à accepter… j’ai le sentiment ou plutôt l’espoir que je vais me réveiller de cette situation…mon seul apaisement est qu’elle ne souffre plus…le cancer est une saleté qui vous détruit physiquement et pas que… après toutes ces années à m’être occupé d’elle et l’avoir soutenue durant son combat contre la maladie je ne sait plus quoi faire de mes journées et de ma vie… je suis dans le floue et vraiment perdue…
J’ai perdu ma mère le 8 /09 /2021 le jour de l anniversaire de mon fils. Je suis très malheureuse,elle était tout pour moi, on faisait tout ensemble j’ai un grand vide et je ne sais plus crois faire de mon temps libre les nuits sont courtes je n arrête pas de pleurer.
J’ai perdu mon père il y a 4 heures. Je suis allée passer la nuit a son chevet. Je ne sais pas s’il a senti ma présence ou entendu mes paroles. Je lui ai mis les musiques qu’il aimait. Je lui tenais la main et il s’est éteint tout doucement en écoutant une magnifique chanson parlant de son pays, qu’il n’a pas pu revoir une dernière fois, car son état s’est aggravé lorsqu’il a voulu y aller. Je lui avais dit que je l’emmènerais.
Il était conscient il y a 3 jours et je n’ai pas été autorisée à le voir car mon pass sanitaire était expiré de quelques heures.
Foutu pass… en tout cas si je suis certaine d’une chose c’est qu’il vous à entendu! Les derniers jours de ma mère on me la souvent répété et j’ai continué comme vous de lui parler de la caresser… lz dernier jour a été terrible car elle souffrait beaucoup ne pouvant plus avaler les antidouleur… les docteurs sont venus à la maison alors pour lui mettre en intraveineuse. Elle ne montrait pas de signes depuis quelques jours ni visuel ni physique ni verbal à part ouvrir les yeux et crier de douleur. Quand l’infirmière lui a dit « madame je vais vous mettre par intraveineuse le médicament d’accord? Ça va aller mieux » elle a trouvé la force de répondre oui de la tête. J’ai alors su que depuis le début elle était là, alors soyez en sûr vous aussi, je trouve cela réconfortant et c’est très beau ce que vous avez fait.
Article intéressant . Malheureusement dans mon cas , ça fait 2 ans et malgrès la naissance de ma fille et mon entourage je n’arrive pas à surmonter pleinement cette souffrance. …affaire à suivre …
Ma maman est décédée il y a 6 jours.
Je suis restée auprès d elle a l’hôpital durant 4 jours et le 5ème elle est partie. Elle avait 67 ans.
Elle s’est endormie à côté de moi. Je lui ai tenu la main jusqu’à son dernier souffle.
C’est une douleur que je ne connaissais pas…elle me manque tellement…
J’ai envie de continuer à lui parler de ce que j’ai vu ou fait dans ma journée mais elle n’est plus là…
Je suis si triste
Ma maman nous a quittés le 16 décembre 2021 à l’âge de 50 ans. N’habitant plus dans ma région de naissance, et m’inquiétant pour elle au vu de son cancer, je m’étais organisée avec mon travail et j’étais ainsi revenue la voir quelques jours avant son décès. Je suis repartie chez moi, rassurée, car elle était en forme durant ma venue et se sentait bien. Finalement son coeur s’est arrêtée 3 jours plus tard. Je regrette tant de ne pas être restée, je pensais qu’on avait encore le temps, je devais revenir le 24 décembre, on devait passer les fêtes de fin d’années ensemble, en famille… Je n’arrive pas à accepter que je ne la reverrai jamais, du moins pas dans cette vie. J’aimerai tant lui parler une dernière fois, lui prendre la main, lui dire que je l’aime et la prendre dans mes bras, juste une dernière fois…
Comme je me reconnais dans tous vos commentaires! J’ai perdu mon papa le samedi 11/12/2021 à 4h du matin . Il avait 74 ans. Décédé des suites d’un infarctus massif à l’hopital, il a eu le temps d’appeler les pompiers alors qu’il se sentait essoufflé. Il habitait en Bretagne très loin de ma région lyonnaise. Je ne l’avais pas vu depuis le 9 septembre. Il avait préparé sa valise pour venir à Noël. Je lui ai parlé le jeudi soir pour préparer son voyage…
C’est mon frère qui m’a annoncé son décès au téléphone. Quelle horrible douleur! Le déni, la colère, la culpabilité et cette terrible tristesse m’assaillent tour à tour! J’ai perdu mon pilier, ma boussole , mon confident, mon conseiller. Il était tellement sage mon père après tant d’épreuves dans sa vie. J’avais réussi à le convaincre de déménager pour s’installer vers chez moi. Je croyais qu’on avait encore 10 à20 ans à vivre côte à côte…mais la vie ou plutôt la mort en a décidé autrement. Et moi, je me sens tel un oisillon tombé de sa branche… Je cherche des signes de lui partout !Essayant de trouver la preuve d’une vie dans l’au-delà !Courage à tous dans cette terrible épreuve
Bonsoir, j’ai perdue ma mère il y a un peu plus d’un mois de cela, suite à un cancer. Elle avait tout juste 69 ans et c’était le lendemain de mon anniversaire, 28 ans. Bien plus qu’une simple mère, elle était ma confidente, ma meilleure amie, ma psychologue et bien plus encore… dans mon cas je ne regrette rien vivant loin d’elle depuis mes 13 ans nous avons eu une très belle relation et profitions de chaques instants passés ensemble… j’ai tout quitté pour être avec elle pendant plus d’un an pour m’occuper d’elle lors des chimio, j’ai décidé de la garder chez moi les derniers jours et non à l’hôpital. Je suis convaincue que c’est ce dont elle aurait voulu. Mais depuis, je ressens vraiment cette enfant en moi si à perdu sa maman et ses repères , la vie est complètement bousculé et je ne vois pas comment trouver le bout du tunnel… alors lire tour ceci m’aide à me sentir moins seule, merci.
Bonjour,
Le 13 Mai 2021 ma maman s’en est allée… elle avait 83 ans, j’en ai 55, c’était mon amie, ma confidente, un amour inconditionnel nous liait. Depuis 2014 où nous avons failli la perdre suite à une très grosse décompensation cardiaque et respiratoire je savais que ça santé était fragile… j’en veux au médecin qui ne l’a pas écouté en mars quand elle lui a dit qu’elle se sentait fatiguée, manque d’appétit etc… le 8 avril nous avons dû la faire hospitaliser pour une transfusion (elle y allait régulièrement), sauf que son état c’est aggravé. Ces organes ont commencé à lâcher, les reins, puis les intestins. Vu son état ils n’ont pas pu lui injecter le produit lors de scanner régulier, ils m’ont juste dit qu’ils pensaient qu’elle avait un cancer digestif, mais aucune certitude. Je vis toujours avec ces questions, est-ce ça ou le vaccin qui l’a emporté ?! Je n’aurais jamais de réponse ! Décembre est arrivé avec la préparation de noël, mais le coeur n’y était pas… et puis mon frère a été emmené aux urgences… le 7 décembre réanimation avec oxygène, le 8 risque intubation car poumons atteins à 75%, 9 au matin coma artificiel… puis transféré à la croix rousse car c’est les seuls sur lyon à savoir gérer une machine qui pourra peut-être le sauver, son nom ECMO… tous ces jours on m’explique la gravité de l’état de mon frère… je veux y croire… je n’ai plus que lui, il fait parti du premier tome de ma vie ! et puis s’en vient le rythme de l’attente d’avoir le service en espérant avoir des bonnes nouvelles… des hauts, des bas… puis que des bas… j’ai pu aller le voir, lui parler même si il était dans le coma, j’ai osé espérer même si le fait d’être près de lui voulait dire qu’il était en grand danger… puis le 19 à 11h30 un médecin m’appelle pour me dire que ses heures voir ses minutes sont les dernières… nous retournons avec mon mari à l’hôpital pour lui dire au revoir… mais trop tard, dix minutes après avoir raccroché il nous a quitté à son tour… et là je me retrouve seule… entourée de mon mari et de mes deux adorables garçons, mais un vide est là. Sa disparition, sans m’en rendre compte, à mis de côté le deuil de ma maman, je m’en suis voulue…
J’ai encore une fois tout géré, pour ma maman mon fils aîné m’a aidé, pour mon frère, sa fille de coeur, mais maintenant je me sens seule car décalée avec le chagrin des autres, et puis le silence d’autres personnes.
Aujourd’hui je ne sais plus où j’en suis… par moment tout me semble irréel, je ne sais plus ou j’en suis. Je sais pour l’avoir déjà vécu, par le décès de mon frère aîné et mon papa, que le temps va m’aider… en tout cas je l’espère. Mais en attendant…
Courage à tous.
J’ai perdu ma mère en 2020.
Depuis je me sens seule, vide,
perdue.
J’ai 33 ans.
Je compare le décès de ma mère à une maladie chronique,
parfois ça va, je me sens comme anesthésiée et parfois j’ai de fortes poussées douloureuses.
L’idée de ne plus jamais la revoir m’angoisse énormément. Perdre une maman est pour moi insurmontable.
J’ai perdu mes deux parents, mais les deux deuils sont incomparables.
S
Je viens de perdre ma maman adorée de 85 ans j’en ai 56 et je me sent orpheline de cette pourriture de cancer de la vessie elle qui a souffert toute sa vie était d’une gentillesse, respect de tout, la classe elle en avait de la compassion pour autrui, je suis extrêmement malheureuse et j’aimerais tant être sûre qu’elle est heureuse là haut qu’ elle a retrouvé sa moitié et sa famille j’aimerais ta qu’elle me fasse un signe si quelqu’un a vécu cela. J’aimerais en parler
Bonsoir. Maman nous a quitté le lundi 07 février 2022. Je suis tellement désemparée. Je ne sais comment reprendre goût à la vie. Mon frère et moi nous nous occupons au mieux de notre père.C’est si dure sans elle .
J’ai perdu mon papa le 4 février 2022, 65 ans,
j’ai perdu ma maman le 5 mars 2022, 66 ans.
Un mois d’intervalle.
J’en peux plus, je souffre. Je ne sais pas comment vivre ça. C’est tellement injuste.
J’ai mon mari, mes enfants, mon frère et ma sœur mais je n’ai plus rien, plus de repères, je suis pommée, je me sens sans aucun sécurité. C’est trop difficile. Aucun mot, aucun soutien ne me soulage.
Sylvie
Le 17 mars 21
Il y a 3 semaines, les funérailles de ma maman, âgée de 92 ans. J’avais perdu mon papa, mais étant très jeune, je ne m’en souviens pas. J’ai eu la chance de ne pas avoir connu d’autres décès proches, et là, maman qui nous quitte… J’ai l’impression de redevenir une petite fille. Je suis complètement perdue, me posant un tas de questions et n’arrive plus à me projeter dans l’avenir. Toutes mes certitudes se sont envolées. Moi qui pensait que la perte d’une personne âgée était dans l’ordre des choses… moins difficile à vivre… quelle erreur. Je suis anéantie.
La douleur est si vive, j’ai perdu ma maman le 09/02/2022, qu’elle journée noire pour moi! Elle avait des problèmes d’essoufflement et des douleurs dans la poitrine. Nous avions recommencé une série d’analyses une semaine plus tôt, le 07/02/22,je l’ai encore amené pour une prise de sang et nous avons passé la journée ensemble. Une journée, oui la journée du 08/02/22 où je n’ai pas vu ma mère, seulement entendu sa voix quand nous nous sommes parlées au téléphone. Le lendemain, elle me quittait sans un mot à 6h30. J’ai tellement de tristesse, de colère, de culpabilité, de regret. Pourquoi ne suis je pas restée avec elle cette période là. J’aurais dû être là pour lui tenir la main, lui dire que je l’aime et qu’elle sente que j’étais à côté d’elle au moment où elle rendait son souffle. J’ai mal, tellement mal
Maman est partie 3 mois après Papa, ils avaient 68 ans de mariage; J’ai 65 ans ans et je me sens vraiment orpheline et complétement démunie face au vide de l’absence.
J ‘ai véritablemnt cru qu ils seraient toujours là.
J’ai 21 ans j’ai perdu ma mère le 04/05/2022 j’avais 20 ans. Ca fera bientôt un mois.
J’ai pas eu le temps de réaliser et j’ai du « fêter » son anniversaire le 5 mars le lendemain de son décès puis le mien le 19 mars.
Je ne réalise pas et je n’ai pas envie de réaliser parce que rien que d’y penser c’est une douleur trop forte comme infinie. Je ne veux pas réaliser parce que je ne veux pas que ca soit vrai. C’est trop injuste pour l’être.
Comme beaucoup des témoignages que j’ai lu ma mère a eu un cancer et cette rechute a été de trop.
J’ai un petit frère de 18 ans et heureusement mon père.
Je n’ai pas envie de vivre ca. Le fait de savoir que pour aller mieux je vais d’abord devoir aller plus mal me désespère.
Je ne suis pas censée ne plus avoir de maman si tôt surtout celle que j’ai eu. Elle méritait de voir ses enfants vivre et vieillir.
J’ai aussi peur que le jour où je réaliserai qu’elle ne reviendra pas je ne me relève jamais. Ma famille c’est toute ma vie, c’est ma base, mon socle. J’ai peur de ne pas pouvoir continuer maintenant que ces fondations sont détruites.
Mais je sais que ma mère voudrait tout sauf ca je lui doit d’aller mieux et d’avancer mais ca parait impossible.