Comment vivre et apprendre à ré-aimer après le décès d’un conjoint ?
A l’approche de la St Valentin, Une Rose Blanche a une pensée particulière pour ceux et celles qui ont des difficultés à ré-aimer suite au décès de leur conjoint.
La Saint Valentin, “fête de l’amour”, célébrée le 14 février et accompagnée de toutes ses publicités “Offrez-lui un bijou, offrez-lui des fleurs, offrez-lui des chocolats, réservez le restaurant”… Une fête commerciale certes mais une fête très célébrée malgré tout. Dès fin janvier, de nombreux couples partagent leur bonheur en photo sur les réseaux sociaux.
Pour les personnes qui ont fait face au décès de leur conjoint, la St Valentin peut raviver les souvenirs d’une personne aimée, qui aujourd’hui n’est plus là.
“Demain sera pour moi la première St Valentin sans mon amour. Encore une première fois qui fait si mal ! Je préfère ne pas y penser. J’irais juste lui déposer une rose rouge sur sa tombe et lui dire combien je l’aime. Finalement pour lui dire ce que je lui dis déjà chaque jour qui passe.”
Karine
Pourquoi l’idée d’être à nouveau heureux et aimé est-elle si difficile après avoir perdu son conjoint ?
Malgré l’absence du conjoint, l’amour perdure. Si le décès est encore récent, une simple pensée peut vous faire fondre en larmes. Si cela fait plus de temps, le manque peut se faire de plus en plus ressentir. Dormir seul, élever votre enfant seul, ne plus avoir ce confident à vos côtés chaque soir, gérer le quotidien sont autant de moments qui deviennent de plus en plus difficiles.
Alors on commence à mépriser cette fête de St Valentin qu’autrefois on appréciait secrètement. Mais notre mépris cache une irrésistible envie de le fêter à nouveau avec celui qu’on aime.
Comment vivre et réapprendre à aimer après la mort de votre conjoint ?
1. Ne laissez pas votre culpabilité dicter votre vie
La culpabilité vis-à-vis de vos enfants
Certaines personnes refusent de vivre une nouvelle idylle et donc d’aimer après le décès de leur conjoint, à cause de leur(s) enfant(s), de leur(s) réaction(s) et du sentiment de trahison vis-à-vis du parent disparu, qu’ils peuvent ressentir.
La culpabilité vis-à-vis de votre conjoint
Les veufs et veuves peuvent se freiner par culpabilité vis-à-vis de leur conjoint défunt. En retrouvant goût à la vie et en rencontrant de nouvelles personnes, elles ont l’impression infidèles.
“Mon mari est parti il y a 5 ans, il m’a fallu du temps pour admettre que je pouvais avancer sans l’effacer pour autant.
Je vis une nouvelle histoire depuis plusieurs mois maintenant. Je ne pensais pas qu’il me serait possible à nouveau d’ouvrir mon cœur… Avec mon mari, nous étions si fusionnels, des âmes sœurs… Et pourtant un homme merveilleux est entré dans ma vie et je me suis rendue compte que je pouvais de nouveau aimer après le décès de mon conjoint !
Il faut laisser le temps au temps, tout est tellement difficile au début, et on finit par avoir besoin de se sentir vivant… La vie peut prendre de drôle de tournures ! Elles peuvent être magnifiques ou horribles.”
Paule
Avancer ne veut pas dire oublier !
Il est violent de s’imaginer refaire sa vie. Car souvent “refaire sa vie” est synonyme de “tourner la page”. Cependant, se reconstruire ne veut pas dire oublier l’être disparu, le remplacer, ni renier son passé.
Si vous vous sentez entièrement prêt(e) pour un nouveau départ, prenez votre temps et écoutez votre coeur. Il est humain et naturel, d’avoir ce besoin d’aimer, après le décès de votre conjoint(e) mais surtout d’être aimé(e). Après avoir vécu un amour fort, vous ressentez un vide énorme “d’amour”.
Même si dans les premières semaines, mois, années de votre deuil, retrouver l’amour semble inimaginable, vous tomberez peut-être à nouveau sur quelqu’un qui vous correspond. A ce moment-là, prenez le temps nécessaire pour apprendre à connaitre cette personne. Elle saura peut-être combler le vide que vous avez.
2. Ne reniez pas votre passé
Soyez honnête avec vous-mêmes
Après une épreuve aussi difficile que la mort d’un conjoint, avec qui on partageait sa vie, on est désemparé. Au bout du compte, instinctivement et inconsciemment, les personnes endeuillées renient leur passé. Elles essayent d’oublier le bonheur qu’elles ressentaient avec cette personne, la force de leurs sentiments, certains souvenirs, en pensant que cela les aidera à aller mieux. Ce n’est pas parce que la personne est partie qu’il faut laisser partir tous vos souvenirs et votre histoire avec.
Cette relation a compté pour vous, il est donc humain de souffrir. Néanmoins, il faut garder le positif de cette relation. Ne pensez pas à ce vous perdez mais à ce que cette relation vous a apporté. Que ce soit pour vous, pour vos enfants ou pour les personnes que vous rencontrez : assumez votre relation passée et l’amour que vous aviez pour cette personne.
Continuez à parler de votre conjoint(e) avec vos enfants
Si vous avez des enfants, l’honnêteté est fondamentale. Vos enfants ont besoin de se raccrocher à des souvenirs et de savoir qui était leur parent disparu.
Pour cela, la réalisation d’un livre de souvenirs pour conserver vos meilleurs souvenirs partagés ensemble peut être intéressante. Cela est particulièrement vrai pour les parents qui ne savent pas comment aborder le sujet avec leurs enfants. Le fait de regarder des photos, de partager des souvenirs avec l’objectif concret, matériel, du livre peut faciliter le dialogue avec eux.
Ne cachez pas votre passé aux nouvelles personnes que vous rencontrez
Si vous rencontrez de nouvelles personnes, que ce soit amical ou avec un objectif de bâtir une relation plus sérieuse, être honnête est primordial. Effectivement, cela peut les effrayer mais dans la plupart des cas, cette transparence posera les bases d’une relation solide et rendra les personnes plus compréhensives.
3. Parlez de votre vécu
Parlez pour extérioriser
Il est important durant cette période, de parler. Les autres personnes ne savent pas ce que vous vivez et ne peuvent pas l’imaginer. Elles ne savent donc pas comment se comporter avec vous.
Mal à l’aise par ce sujet, elles vont instinctivement essayer de contourner toute discussion autour de ce tragique événement, alors que pour la majorité des personnes en deuil, vous avez justement besoin d’en parler et d’extérioriser.
Trouvez de l’aide auprès de vos proches
N’hésitez pas à exprimer vos peurs, vos regrets, vos chagrins, vos contrariétés aux personnes en qui vous avez confiance… Cela vous aidera à vivre ce deuil en vous sentant moins seul(e).
Si vous n’arrivez pas à parler…
Certaines personnes se renferment sur elles car elles ne sont pas de nature à se livrer facilement. Dans ce cas, vous pouvez exprimez vos pensées par écrit, comme dans un journal intime.
Si vous ne trouvez pas de personne à qui parler, vous pouvez consulter un thérapeute, un sophrologue ou une association spécialisée dans le deuil d’un conjoint, telles que la FAVEC ou la fondation OCIRP.
4. Réapprenez à aimer après le décès de votre conjoint
“Je pensais que l’amour véritable pouvait seulement arriver une seule fois dans la vie d’une personne et j’étais résolue à être fidèle à la mémoire de mon défunt mari.”
Marianne
Le deuil est épreuve violente et imprévisible. Elle s’impose à vous sans que vous y soyez préparé, ni que vous ne puissiez l’anticiper. On a donc besoin de temps pour guérir et réussir à se reconstruire. C’est un processus évolutif qui demande de la patience.
Il est difficile de remonter la pente certes, mais ce n’est pas impossible. La plupart du temps, inconsciemment, on se bloque et on refuse de retomber amoureux car on pourrait à nouveau tout perdre, et donc, à nouveau souffrir. Cependant, l’amour est avant tout un facteur d’espoir et de bonheur. Pensez au points positifs et à tout ce qu’une relation pourra vous apporter. Ce n’est pas parce que cela vous est arrivé une fois, que cela recommencera. Ne vous empêchez pas de vivre ni d’aimer à cause de cette possibilité.
N’ayez pas peur d’être vous-mêmes
Les personnes endeuillées peuvent aussi avoir peur. Restées longtemps avec leur conjoint, elles ne se sentent plus capable de séduire. Il n’y a pourtant aucune règle à maîtriser pour la séduction. Soyez vous-mêmes, et avec le temps, des occasions pourraient s’offrir à vous.
Enfin, ne comparez pas votre nouvelle relation avec votre ancienne histoire. Il est dangereux d’idolâtrer votre ancien conjoint, car le nouvel amant vous décevra en permanence.
“J’ai été à veuve à 36 ans avec 2 filles, il y a de cela 6 ans. Avec mon mari, c’était l’amour fou, la complicité, cette impression de nous connaitre depuis toujours. Que nous ça serait pour toujours ! Puis la vie en a décidé autrement.
Mais elle a aussi décidé que je rencontrerais quelqu’un à nouveau. Mon cœur s’est ouvert pour cet homme, comme ça… sans que je demande quoique soit…
Dans mon coeur, il y a désormais 2 hommes, mon mari et lui. Je pensais cela impossible…
Je voulais juste laisser ces quelques mots d’espoir, d’optimisme, sur le fait d’être à nouveau avec quelqu’un, mais aussi pour dire que la douleur s’apaise avec le temps.”
Claire
Photo de l’article : Nick Fewings
Bonjour
Tout d abord, merci pour ce blog
Pour ma part, j ai perdu mon épouse il y a deux mois dans des circonstances brutales
Mon épouse a fait une Moravie massive lors d une endoscopie
Depuis plusieurs années elle avait baissé les bras, je m occupais d elle et en même temps, la solitude me pesait.
Maintenant je m occupe de sa tombe avec dignité
Elle ne souffre plus, elle était très abîmée par son cancer du poumon qu elle a combattu 5 ans.
J ai 59 ans, et je viens de rencontrer une femme
Pour mes filles c est trop tôt je le comprends
Avis je le droit de nouveau au bonheur après m être occupé de ma femme des années ?
Ai je le droit à rompre avec la solitude?
Avez vous un avis ou expérience ?
Merci beaucoup
Alain
Bonjour Alain,
Je vous remercie pour la confiance dont vous nous faites preuve en partageant ici votre expérience. Vous êtes jeune et avez bien sûr le droit d’être heureux à nouveau. Vos filles peuvent avoir le sentiment que vous « trompez » leur défunte mère ou encore avoir peur que la solitude et la tristesse vous fassent prendre de mauvaises décisions.
Je vous invite à découvrir le blog de Rachel Galerme et à visionner cette vidéo où elle aborde ces questions que vous vous posez https://rachelgalerme.com/renouer-avec-lamour-apres-le-deuil-de-son-conjoint/
N’hésitez pas à prendre contact avec elle si vous souhaitez aller plus loin.
Je pense bien à vous,
Pauline
Bonsoir je m’appelle Virginie, je viens d’avoir 32 ans, mon conjoint est décédé brutalement il y a bientôt 4 ans, notre fille avait que 7 mois quand c’est arrivé et depuis je suis anéantie. J’ai rencontré pleins de jeunes hommes qui aurait aimé aller plus loin mais je n’y arrive pas, même un petit geste tendre je mets mal à l’aise. Et en ce moment ma fille parle beaucoup de son papa c’est dur…j’en parle avec ma fille mais autrement jamais, Dans tout les cas , le temps n’arrange pas les choses
Bonjour,
Je viens de terminer un roman initiatique qui peut vraiment être très positif et très bon pour vivre une période aussi forte que le deuil d’un proche : Lésions dangereuses, Chemin d’un retour à la vie.
Je le conseille à toutes et tous.
Bonsoir,
oui, bien sûr on a droit au bonheur après la mort de son conjoint.
J’ai soutenu mon mari durant ses 14 mois de combat contre une leucémie aiguë et j’ai été là pour lui jusqu’au bout. Je l’aime et je l’aimerai toujours mais j’ai réussi à comprendre très vite qu’il ne reviendrait pas, je n’ai jamais été dans le déni et j’ai fait face. C’était un amour intense et fusionnel qui me construit encore aujourd’hui.
Je pense à moi, à poursuivre ma route, je ne tournerai jamais la page mais je poursuis ma vie. Doit-on continuer à se faire du mal et à être malheureux après cette épreuve traversée ?(hôpital, greffe de la moelle osseuse , combat et mort).
N’écoutez personne, sauf votre ressenti. Cette terrible épreuve me renforce et me fait encore plus comprendre qu’il faut profiter de la vie, pas une minute à perdre. Ne vous occupez pas du regard des autres, vivez pour vous. Quand on aime intensément, on accepte de voir celui que l ‘on aime partir et l’ o n doit se dire qu’on a eu une une chance incroyable de connaitre cette personne. L ‘amour nous construit éternellement.
Pensez-vous vraiment que l ‘être disparu voudrait vous voir déprimer et malheureux?
Mais, non!! Vivez, aimez, respirez, chantez, voyez vos amis, admirez la nature.
Soyons positif!
Lorsque vous étiez avec cette personne, vous avez profité à fond de tous les moments de bonheur, alors, un jour nous irons les rejoindre. Alors…
Ne gâchez pas votre vie. J’aimerais voir des messages positifs sur ce genre de site.
Arrêtons la culpabilité, entourez vous de personnes positives et , je crois parfois que nous devons nous éloigner pour un temps de certains membres de notre famille qui ne nous comprennent pas toujours.
Faites un travail sur vous même, faites un travail intérieur sur votre Moi et faites beaucoup d’activités. Évitez tous ces anti-dépresseurs et sachez que vous êtes seul à accomplir ce travail sur vous, même si vous êtes très entourés, les autres ont leur propre vie. Alors comme le disait sœur Emmanuelle, la vie est une opportunité, alors Yalla (en avant)!
Nous avons la chance de vivre. Aimons nous vivant, n’attendons pas que la mort nous trouve du talent. Soyez un peu égoïste et vivez pour vous ( qui a dit que d’être égoïste est un défaut!!)
La vie est belle mais faites d’épreuves…
Merci à vous pour tout ces beaux messages qui m’aident dans la pire épreuve de ma vie; j’ai perdu mon fiancé il y a 6 mois et je n’ai pas eu beaucoup de soutien. Ça me paraît impossible d’aimer à nouveau un jour sans me sentir affreusement coupable, alors vos messages me permettent de m’accrocher à un espoir. Je souffre comme je ne pensais pas qu’il soit possible de souffrir alors encore mille mercis pour votre franchise.
Bonsoir Marie Cécile votre message m’a touché car je suis comme vous j’ai perdu mon conjoint depuis 7 mois d un cancer foudroyant et je n’ai personne même ma propre famille ma laissé tomber!!! Juste un seul ami en commun que nous avions tout les 2 mais c est tout. Pourrions nous nous contacter si cela ne vous dérange pas. Bon courage à vous tous
Bonjour j’ai perdu mon mari que j’adorais il y a 3 ans. Il me manque toujours mais j’ai rencontré quelqu’un qui me plait mais je n’arrive pas à dépasser le cap. J’ai l impression de trahir l’amour que j’ai pour mon mari. Qu en pensez vous?
Soso
Je vie la même chose j’ai perdu mon épouse en juillet 2020 et j’ai rencontré quelqu’un mais j’ai une impression de trahison
Bonjour,
J’ai perdu le papa de ma fille de 7 ans , il y a bientôt un an. Nous étions séparés deux ans avant son départ pour trahison de sa part.
Je ressens un amour fou pour cet homme malgré toutes les peines endurées. la page ne s’est jamais tournée réellement.
Avant son départ, j’essayais de refaire ma vie mais rien de convaincant, il est toujours dans mes pensées.
Son départ a été très brutal et dure.
Mon amour pour cet homme est éternel, je ne sais pas si j’arriverais à ouvrir réellement mon cœur à quelqu’un d’autre??
Le deuil amoureux, comme le deuil d’une personne défunte, est une épreuve marquante de vie.
A travers votre jeune fille notamment, mais aussi avec le souvenir d’une relation passée heureuse, il vous est difficile d’avancer et d’imaginer un avenir heureux avec une autre personne. Veillez cependant à ne pas idéaliser cette relation passée qui risquerait de vous bloquer. Retrouver un amour « fou » n’est peut-être pas réaliste à court terme mais d’autres belles relations, différentes, sont je le crois possible. Croyez-y vous aussi ! Il faut peut-être un peu de temps…
Bonjour,
J’ai 56 ans, j’ai perdu mon mari brutalement il y a 2 ans 1/2.
Apres 30 ans de mariage et d’amour, Évidemment je souffre de son absence, Évidemment il me manque terriblement…. Pour autant, comme on dit « la vie continue ». Eh oui, elle continue pour ceux qui restent…. !
Je crois sincèrement qu’il n’y a rien de malsain à poursuivre sa vie, sourire à un nouvel amour, et vivre tout simplement.
J’ai rencontré un homme avec lequel je me sent bien et aimée. Il est attentionné, prévenant et adorable. Et pourtant il y a une ombre au tableau : ma fille de 31 ans me dit ne pas être prête à me voir avec un autre homme. Elle peut parfois être distante, avoir des regards accusateurs… je le vis mal et cette situation me perturbe. Ceci étant dit, je suis une battante et après avoir survécu à un cancer il y a quelques années et vécu la perte de mon mari, je suis convaincu qu’il faut que je continue d’avancer…
J’ai donc décidé de ne pas lui imposer mon nouveau compagnon mais de continuer à vivre ma vie. Je ne sais pas comment faire pour lui faire passer ce cap… si vous avez des conseils, … je prends.
Merci d’avoir lu jusqu’au bout.
Courage à tous et souriez à la vie.
J’ai vécu 59 ans d’amour avec mon mari et j’ai rencontré un ami qui vivait aussi le deuil de son épouse de 59 ans d’amour et beaucoup de souffrance. J’ai accepté de lui ouvrir mon coeur et de lui aider. Mais comme il parle tout l’emps de son passé , il y a des moments que ça me tombe sur les nerfs. Faut faire avec.
J’ai 41 ans, avec deux enfants de 10 ans et 3 ans et demi.
J’ai perdu ma femme en Janvier dernier, avec qui j’étais depuis 17 ans, d’un cancer du sein ,qu’elle combattait depuis fin 2018.
Après une descente aux enfer courte mais intense, les médicament m’ont permis de remonter la pente, et de reprendre goût à la vie.
J’ai tenté de compenser sa perte, et le manque, par de l’affection, et des relations physiques dés le mois de mars. Mais aucuns sentiments ne m’envahissait.
Finalement, au hasard d’une rencontre via une application, j’ai fais la connaissance d’une femme extraordinaire, belle, gentille, compréhensive, douce et tant d’autres choses, il y a maintenant 3 mois.
J’ai même honte d’éprouver des sentiments extrêmement puissants pour elle. Qui sont même plus intense que ceux que j’ai pu ressentir pour ma femme.
En simple, j’ai rencontré mon idéal, mon âme sœur.
Je ne prend plus aucun médicament depuis 2 mois pour les AD, et après 1 semaine pour les anxio et les somnifères.
Mais voilà! Aujourd’hui se pose la question de savoir si ces sentiments n’ont pas été exacerbés par le deuil et un besoins de revanche sur la mort.
J’ai le sentiment d’avoir franchi toutes les étapes du deuil, et même du deuil anticipé.
Je n’ai pas cherché à tombé amoureux d’une projection de ma femme.
Je ne les compare pas, il m’arrive encore d’éprouver de la tristesse en repensant à sa disparition.
Mais je suis extrêmement heureux avec elle et me projeté aisément sur une relation à long terme.
Je n’ai pas encore officialisé notre relation, car j’ai peur de la réaction de ma belle famille.
J’aurai besoins de vos lumières, si toutes fois vous pouviez me les apporter.
Merci à vous
Bonjour à tous pour ma part c est différent ,je fréquente un homme qui a perdu sa femme voilà 1 ans et demi. nous sommes ensemble depuis 4 mois oui c’est vrai ça fait peur mais il n’arrive pas à l’extérieur lisez ses sentiments, donc je ne sais pas où me placer sachant qu’il me dit qu’il tient énormément à moi .je voudrais l’aider mais je ne sais pas comment est-ce que vous pouvez me donner des conseils pour l’aider sachant que je l’écoute énormément je le comprends beaucoup ayant perdu mon papa avec qui j’étais très fusionnel dans un peu près à la même époque qu’il a perdu sa femme je connais le deuil je sais ce n’est pas pareil merci pour vos
J’ai perdu mon conjoint sa va faire 4ans le 23 novembre 2017, cette période n’est pas facile, je ressent que je ne me sent pas bien, un vide, un manque, une absence. Patrick tu me manques, si tu savais comment tu me manques, j’ai cette douleur à la poitrine, s’il te plaît aide moi à avancer. Par période ça va, mais là c’est compliqué, la toussaint. Je ne t’oublierai jamais, je t’aime.
Bonjour. Cela fait un mois 1/2 que je fréquente un homme qui a perdu sa femme de façon très violente et in attendue , par le suicide. Cela fait 4 ans . Il a été fusionnel le avec elle . Il me parle de sa défunte épouse et je comprends qu’´il en a besoin. Mais voilà je ne sais pas comment l’aider. Je le sent triste par moment. Je ne sais pas comment trouver ma place . Il a une fille qui est heureuse de ne plus le voir seul. Elle et moi nous nous entendons très bien. J’ai besoin de conseil pour savoir comment me comporter avec lui.
Merci pour votre aide .
Emilie .
Bonjour… je trouve votre message aujourd’hui et me vois tellement dans ce que vous vivez. Peut-être pourrions nous échanger et nous aider à aider l’autre?
Bonjour,
Je vois plein de messages positif avec l’amour avec le deces de sa ou son conjoint mais je ne vois nul part comment vous avez traverser le deuil pour ma part c’est un traumatisme comme une plaie beante que je ne sais comment refermer tellement la douleur est grande ce manque de l’etre aimée, l’odeur de son parfum, les discussions parfois interminables, meme le travail n’arrive pas a combler se vide qui me ronge sans cesse.
Bonsoir Kalisto. C’est tout à fait normal ! La mort de votre moitié est beaucoup trop récente ! Pour ma part, cela fait un an et trois mois que mon fiancé est parti dans l’au-delà. Au tout début, j’avais des crises de manque terrible mais maintenant cela s’atténue un peu et j’apprends à apprivoiser cette douleur. Je ne suis pas plus forte que vous. Je lui parle et lui livre tout mes sentiments. Je pleure encore presque tout les jours. Il est vrai que l’on ne peut pas faire l’économie de toutes les étapes du deuil. C’est une des pires souffrance qu’un être humain puisse vivre. Il faut prendre soin de soi encore plus, de son corps de son esprit et se protéger de certaines personnes qui pourraient être toxiques. Nous sommes des survivants. Il est malheureusement impossible de faire l’économie de toutes les étapes du deuil, c’est un vrai chemin de croix. Prenez bien soin de vous, je vous envoie tout mon courage ❤️
Bonjour j ai perdu mon mari il y a 7 mois. La vie s est arrêtée le 14 Mai 2021 , subitement .
Ce jour là j aî perdu mes repères, mon mari était ma boussole nous étions fusionnel on se comprenait ..Il est celui qui m a redonné confiance en moi après une séparation compliquée…enfin bref je pensais que ma vie était fichue terminée je perdais tout …
Et un jour il y a peu le 1 Octobre j ai rencontré un homme nous avons échangé discuté pendant 1 mois avant de se voir physiquement…il est au courant de mon histoire et il est compréhensif ….je culpabilise un peu car cela arrive rapidement mais cela n était pas prévu comme s il avait était mis sur mon chemin…Pour le moment je ne peux pas parler d Amour enfin pas comme celui que je partageais avec mon mari …
Ce que je redoute un peu c est la réaction des gens et de ma famille a l annonce de l arrivée de cet homme dans ma vie…
Je suis convaincue que seule la personne concernée est en capacité de savoir si cela est le moment ou pas ..moi je n ai rien vu venir cela s est fait naturellement…
Bonjour Stéphanie
Ma vie à bascule le 5 octobre 2019 découverte d une tumeur au cerveau à mon conjoint de 59 ans….un an de bataille….je l ai accompagné jusqu’à son dernier souffle… nous avions préparé ensemble ma vie d après….il voulait que je continue ma vie que je continue à être heureuse….il en avait parlé à mes filles….
8 mois après son décès j ai rencontré un homme lors d une randonnée…..et cette rencontre s’est transformée en une histoire sentimentale….il est très compréhensif…gentil…il connaît ma vie je peux lui parler de mon conjoint…pleurer dans ses bras… il m aide dans ma reconstruction..mes filles acceptent….
Le regard des autres ne me touche pas….personne ne peut comprendre….
Pensez à vous…et uniquement à vous….vivez soyez heureuse…
Évidemment on efface pzd les souvenirs….mais nous avons la chance d’être en vie….et peut-être que cette rencontre est envoyée par mon conjoint….on ne sait pas…..
Je peux échanger avec vous si vous le souhaitez.
Avec mon conjoint nous étions fusionnels..32 années ensemble…beaucoup d amour….il m a donné une grande preuve d amour en me donnant le feu vert pour une autre relation….
Bonjour je m’appelle Rennie
Pour vous tous en fait j’écris ce petit mot en pleurant j’ai perdu mon époux le mois de mai.
Je viens d’écrire beaucoup de choses disant ce que mon cœur me dit j’ai du nouveau tout effacer.
Enfin le peu que j’écris ça me faisait du bien.
Merci à tous.
Bonjour à tous,
J’ai perdu ma compagne brutalement il y a 3 semaines, quelques jours avant mes 40 ans. Nous étions ensemble depuis 13 ans . Elle était malade et souffrait depuis plusieurs mois.
Elle me disait qu’elle ne tiendrai pas, que c’était trop difficile. Avec le recul, qu’elle mette fin à ses jours semble la «suite logique» de ses souffrances… Nous avions traversé ensemble tellement d’épreuves ces dernières années, nous attentions un moment de répit pour enfin profiter et être heureux, ce moment n’est jamais venu, les problèmes se sont calmé mais la maladie est arrivée trop vite.
Nous avions déjà évoqué le fait que l’un de nous 2 parte avant l’autre et nous nous disions qu’il fallait avancer et refaire sa vie. Je n’ai donc pas de culpabilité sur ce point vis à vis d’elle. Je sais que j’ai besoin d’avoir quelqu’un avec moi pour partager les bons et les mauvais moments, rire et avoir de la complicité que seul l’amour et le couple peut apporter.
Aujourd’hui je me demande combien de temps il faut pour pouvoir franchir le pas ? Pour être prêt? L’envi est là mais j’ai peur de faire fuir la personne que je pourrai rencontrer, comment aborder le sujet simplement sans que les émotions ne soient trop forte des deux cotés? Je ne cherche pas une aide psychologique, je ne cherche pas une «remplaçante», ce sera différent et tant mieux. Je veux juste pouvoir être heureux et faire la route avec quelqu’un pour partager tout ce qui fait la vie.
Bonjour,
De mon côté, cela a duré longtemps car je n’ai pas voulu demander de l’aide à une psychologue.
Quand j’ai commencé une thérapie chez une psy, cela m’a aidé à comprendre que je n’était pour rien…
J’ai mis longtemps à comprendre que notre subconscient peut nous jouer des tours…
Pour le garder vivant, près de nous…
Je n’ai aimé que lui, et même après sa mort…
Bonjour,
Au décès de l’homme que j’aimais, il est décédé à l’âge de 44 ans cancers.
Mon cerveau a fait un transfert…
À l’époque, je ne connaissais pas la puissance de l’inconscient…
Aujourd’hui, je me suis reconstruite…
J’ai 53 ans, et je viens de rencontrer un homme…
Jai peur…
J’ai tout oublié…
J’ai vraiment très peur…
Mais, de rencontrer un homme rassurerait ma fille de 18 ans.
Laurent est monté au ciel, il y a de cela 14 ans…
Déjà… 14 ans…
Cela passe si vite…
Merci de m’avoir lu.
Marie-Josèphe.
Juste MERCI Pauline pour ce blog
Muriel
Je viens de découvrir ce site.
Je suis également à la recherche de réponses.
J’ai perdu mon épouse il y a 15 jours. Nous avons été mariés 19 mois. Oui, seulement 19 mois. Les 6 derniers mois ont été consacrés à combattre son cancer (ses 3 cancers) diagnostiqué(s) en juillet dernier.
Depuis son décès, je suis désemparé. Vider la maison de ses affaires, trier, donner, jeter.
Que garder ?
Et aujourd’hui, j’ai retrouvé le cadeau que je lui avais fait pour la St Valentin de l’an dernier. Je ne peux le donner. Le garder me déchire. Le jeter me culpabilise.
Je ne demande rien.
Je vous apporte mon témoignage.
Merci de votre patience à me lire.
Jean-Marc
Bonsoir Jean-Marc,
J’ai perdu mon mari de façon subite l’après-midi d’un 31 décembre … Il y a un peu plus d’un an. Il s’appelait Jean-Luc. Les premiers mois sont extrêmement difficiles, je n’arrivais pas à jeter sa brosse à dent, à ranger sa veste négligemment laissée sur le dos d’une chaise. Laissez faire le temps, les choses s’éclairciront au fil des semaines ou des mois. Faites à votre rythme, personne ne réagit de la même manière. Ne vous imposez pas un tri immédiat dans les affaires de votre femme, ne vous imposez rien. Seul le temps vous dira quand vous serez prêt à faire le tri, à donner ce que vous ne souhaitez pas garder d’elle. Le temps apaise la douleur même si cela vous semble des mots vains aujourd’hui. Vous apprendrez à vivre sans elle, à retrouver peu à peu des moments de sérénité seul. Le chemin est long et difficile mais nous n’avons guère le choix. Vous arriverez à avoir de nouveaux des moments de bonheur partagés avec votre entourage, votre famille, vos amis. Et vous verrez à ce moment là que la vie continue malgré tout, sans la personne que nous avons aimé. Prenez-soin de vous, patience et courage, vous verrez aussi un jour la lumière au bout du tunnel.
Je suis dans la même situation que vous jean-Marc, j’ai perdu ma femme il y a 1 mois, après 20 ans de vie commune. Nous avons été marié 6 jours, mariage en urgence à la clinique. Un cancer également diagnostiqué en juillet dernier.
Dans les premiers jours j’ai également été tenter de rapidement trier, vendre ou jeter ses affaires, mais je me suis dit qu’il était trop tôt pour le faire, trop tôt pour choisir de jeter ou de garder tel ou tel chose en étant encore sous le choc de son décès.
Je me laisse du temps pour le faire, je pense qu’il faut garder ce que l’on souhaite garder, il est certain que cela peu paraître déchirant de garder quelque chose qui nous rappelles à quel point elle nous manque, mais c’est un souvenir d’elle et une façon de garder en mémoire, les moments forts que nous avons passé avec elle.
De mon côté, je vis depuis, au jour le jour. J’ai 2 filles de 10 et 12 ans.
Je suis encore au début des étapes du deuil, même si moralement je vais bien.
Il est pour moi inimaginable pour le moment d’avoir une nouvelle relation.
Mes motivations sont pour élever mes filles et de les voir grandir et s’épanouir dans la vie.
J’ai le sentiment de ne plus attendre grand chose de la vie, mis à part le bonheur de mes filles.
Bonsoir,
J’ai perdu mon mari il y a 11 mois, il avait 49 ans. Il est décédé subitement d’une crise cardiaque. Nous avions partagé 26 ans de vie commune et avons eu deux filles de merveilleuses filles. Il a illuminé ma vie lorsque l’on s’est rencontré. Ma moitié est partie pour toujours et ne reviendra jamais je le sais mais je l’accepte pas. Je m’imaginais finir ma vie avec lui et vieillir ensemble. La souffrance est telle que je pleure tous les jours. Je n’arrive pas à apaiser ma peine. Je fais semblant d’aller bien parce que je souhaite préserver mes filles qui souffrent aussi. On a tout traversé ensemble les bons et les moins bons moment. Mon chagrin est immense j’ai toujours sa brosse à dent et son parfum posés dans la Sdb. Ses vêtements sont encore dans les armoires et ses vestes sont restées en l’état dans l’entrée. Ma famille était présente les 2 premiers mois et ensuite plus rien ils ont du mal à me comprendre. J’ai perdu mon travail et je me sens démunie parce que j’ai l’impression de ne plus avoir d’avenir. Je sais ce n’est pas très encourageant tout ça donc difficile d’imaginer une vie à deux après ça. Merci Pauline de nous permettre de parler de notre chagrin aussi immense soit il. J’espère très sincèrement que le temps apaisera notre peine. Je suis de tout cœur avec vous. Prenez soin de vous. Sam
Bonjour à tou(te)s,
J’ai perdu mon mari fin mai 2018.
Son état s était dégradé progressivement suite à deux cancers successifs, pour aboutir à son décès à l’hôpital.
36 ans d’amour, 2 enfants.
L’impression d’avoir été amputée d’une partie de moi-même quand il est parti.
Un manque immense, un poids permanent sur la poitrine, beaucoup de larmes.
Des antidépresseurs, des anxiolytiques, des somnifères, des kilos en trop suite à des crises de boulimie.
Mais le temps passe et fait son oeuvre.
La peine s’estompe progressivement.
On n’oublie jamais rien, on vit avec …
Je me suis inscrite sur les sites de rencontres le 20 décembre 2020.
En février 2021, j’ai eu une très brève liaison, qui m’a remis le pied à l’étrier, pardonnez moi l’expression.
Puis j’ai rencontré mon actuel compagnon.
On se connaît depuis presque une année.
Il n’est pas parfait, loin de là.
Moi non plus d’ailleurs.
Mais nous avons énormément de centres d’intérêt en commun et il a eu le mérite de me faire renaître.
Et de mon côté, je panse ses blessures, car lui aussi a été bien malmené par la vie.
Tout ça pour dire que chacun réagit à ce tsunami qu’est le deuil à sa façon.
Personnellement, j’ai pris mon temps pour me remettre et un beau jour, je me suis sentie prête pour de nouvelles aventures, sans avoir l’impression de tromper mon défunt mari.
Je parle très souvent de lui avec mes enfants, mes petits-enfants et mon compagnon.
Il mérite que l’on garde son souvenir vivace car c’était un homme bien.
Pour résumer, j’aime à m’exprimer ainsi : je n’ai pas refait ma vie, je l’ai juste continuée.
Et après la pluie, le beau temps !
Bon courage à tou(te)s.
Prenez soin de vous.
Bonjour, je m’appelle Anne-Laure, j’ai 40 ans et deux enfants. J’ai perdu mon mari il y a un mois après une détresse respiratoire. Ce fût extrêmement rapide.
Je me pose énormément de questions et notamment celle de la durée du deuil.
Pouvez vous m’aider ?
Si on rencontre quelqu’un d’autre, doit on refuser ?